Gris

Des murs, des murs, du matin au soir
Du gris, du gris, criant désespoir
Éclat d'une journée ternie par la nuit,
Ternie de silence, ternie par le gris.
Les murs ne parlent pas
Et à l'écho, encore, de ma propre voix
Je me perds dans le vide, presque dans mes pas
Sur un chemin de pensées qui ne parle qu'à moi.
Du gris béton, du gris sans vie
Sans rire, sans son, voleur d'énergie
Au sol, au ciel, sur toutes les façades,
L'omniprésence crue de cette couleur fade.
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