Intemporel

Survolant les nuages, à deux pas du soleil,
Traversant les rayons qui bercent l'air du jour,
À l'orée des grands cieux et des pures merveilles
Se trouve un monde à part aux embruns de toujours.
Ça et là, les oiseaux, matelots des stratus,
Virevoltent devant, comm' pour mener la danse;
Comme si dans le son d'un doux Stradivarius,
Ils dansaient sur le pont de bateaux de plaisance.
Là! Vois l'aile tendue et le bec relevé,
La grâce naturelle en ce bleu immobile,
En ce ciel ou Printemps, en bourrasque tranquille,
Mène ainsi à bon port l'amour et la beauté.
Tels les navigateurs du fleuve Paradis,
Les oiseaux prennent alors la vague de la vie.
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