Roi des cieux

À regarder le monde et traverser les cieux,
À ne pas saluer ni faire des adieux,
De ton air menaçant, tel un chevalier preux,
Tu règnes sur le ciel, ne fuyant que le feu.
Tes plumes flamboyantes et brillantes au soleil,
Tel un Roi ressortant d'un conte de merveilles,
Tu es dans la tête d'enfants qui se réveillent,
Mais pourtant bien réel, tu les sors du sommeil.
En te voyant ils crient, mais ce n'est pas de peur,
C'est de l'admiration qu'ils ont à ton égard
Car ils ne peuvent voir l'absence en ton regard.
Aucun d'entre eux ne sait la tristesse en ton cœur,
Quand capturé un jour, tu fus fait prisonnier.
Toi, le grand Roi des cieux, n'as plus ta liberté.
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