Poésie

Étoile de fête

Danse

Voyez-vous cette fille sur la piste de danse?
Cette jeune qui sourit au milieu de sa transe,
Sautille et s'envole, et cela sans effort;
Elle tourne comme une folle, encore et encore.

Les notes tourbillonnent dans son corps en fusion
Tandis que résonnent les basses et percussions.
Possédée par le flux d'une musique entraînante,
Elle prend le dessus sur les danseuses galantes.

Un simple verre de gin et c'est reparti,
Notre Dancing Queen bouge toute la nuit
Dans ce club réputé, rempli de riches.

Et lorsque la soirée qui fut à l'affiche
Se termine enfin et que tombe le voile;
Il reste au matin une poussière d'étoile.

Bouge!

Enchaîné

Vis, meurs,
Ris, pleure,
Chante, danse,
Présente, pense,
Rêve, communique,
Achève, fabrique,
Apprends, voyage,
Comprends, encourage,
Sors, crie
Fort ton envie
Cours, vole
En amours frivoles
Espère, soupire,
Libère, désire,
Bordel, lève-toi,
Ou j'appelle ton papa.

Vivre à en crever

Libéré

Quitte à crever un jour, pourquoi ne pas vivre avant?
Quitte à mourir d'amour, autant vivre un instant.
Nous sommes de simples pions pouvant mettre en échec
Les rois de toutes les nations et les politiciens avec.

On nous apprend à suivre, à être normaux,
Comme on apprend un livre, comme on lit les journaux
Et les gens qui veulent changer commettent des crimes,
Mais voler ou se droguer fait partie du régime.

Faut-il blâmer la société dans laquelle nous sommes?
Ou faut il changer juste certaines personnes?
Les valeurs des habitants ont été manipulées

Pour sustenter quelques gens, les riches détraqués.
Retrouvons notre combat pour toutes nos idées
Et qu'ensemble, ici-bas, on en vive à en crever.

Lame ravageuse

Cœur saignant

Pire qu'un couteau ou une lame
Qui vient transpercer ton âme;
Te fait pleurer, saigner, brûler,
Te brouillant chaque pensée;

Te rend aveugle et décadent,
Faible, soumis et obéissant;
Te paralyse et te détruit
Sans un répit, jour et nuit;

Te brise un à un tes espoirs
Et te verrouille dans le noir,
Te privant de ta liberté,
De tes chances et capacités;

Te vide de chacun de tes mots;
Te fait confondre le vrai et le faux;
Te stoppe tes battements de cœur,
Comme rongeant de l'intérieur;

Te tarit de tes rires et joies,
Blessant les souvenirs en toi,
Supprimant tes rêves et désirs,
Mettant à sec tes projets d'avenir;

Te met à genoux et t'égorge,
T'incinérant dans sa forge
Où le désespoir est créé
Lorsque tu pries pour t'évader;

Te détruit et t'émiette;
T'emprisonne puis te jette;
Te carbonise en un tourbillon,
Te faisant perdre la raison,
L'amour passe.

Qui se rappelle?

Memories

Tu me rappelles notre bel univers
Et ses étoiles brillantes
Je me rappelle notre système solaire
Et ses étoiles filantes
Tu me rappelles notre ronde Terre
Et ses vagues violentes
Je me rappelle cette sombre mer
Et ses vagues cassantes
Tu me rappelles l'animal trop fier
Et ses manières arrogantes
Je me rappelle mon heureux père
Et ses manières avenantes
Tu me rappelles ma joyeuse colère
Et ses sorties blessantes
Je me rappelle mon grand frère
Et ses sorties insouciantes
Tu me rappelles une belle ouvrière
Et ses paroles apaisantes
Je me rappelle cette équipière
Et ses paroles aimantes

Ponctuation

Point-virgule

Je m'arrête un moment en une simple virgule,
terminant au final par exprimer mon point
de vue commencé par une majuscule,
phrase qui aura une indéniable fin.

Liés

Infini

La scène du balcon qui m'a tant fait rêver,
Je la jouerai un jour, pour toi ma bien-aimée,
Pour que tu puisses enfin découvrir mon amour
Je ferai un discours sur nos âmes liées.

Ma chère, ma tendre, tu m'entendras lancer
Dans la nuit silencieuse une éloge enflammée.
Quand je serai lassé de passer mon tour,
C'est sous ta fenêtre que je te chanterai.

De ce chant, ma reine, tu sauras tout de moi:
Les forces et faiblesses abritées sous mon toit,
Mes rêves et espoirs, du jour ou de la nuit,

Mes peurs et mes envies, celle d'être ton roi.
Ces sentiments cachés ne seront plus enfouis,
Si tel est ton désir, je serai de ta vie.

Bleu

Yeux bleus

Tous ces cafés de Londres, dans leur beauté magique
Peuvent nous faire pondre, pleins de mots artistiques
L'inspiration est là, il me suffit d'écrire
Tout ce charabia, et ça me fait plaisir.

Des tableaux sur les murs, figés dans une pose
Distraient nos yeux purs, quand dessus ils se posent.
Ces nombreuses couleurs, pleines de camaïeux
Évaporent les pleurs, du fond de mes yeux bleus.

-Anonyme

Souviens-toi

Rose rouge et rose blanche

Souviens-toi, ce rayon d'Aurore sur les ailes d'une jolie coccinelle qui passe.
Souviens-toi, ces deux fourmis travaillant à porter ensemble un morceau de pain.
Souviens-toi, ces papillons amoureux, virevoltant dans le vent frais.
Souviens-toi, ces oiseaux se poursuivant, évitant les branches basses leur barrant le chemin.
Souviens-toi, ces roses rouges et blanches, bouquet de promesses
Souviens-toi, ce cercle de métal, brillant au soleil de midi.
Souviens-toi, ce nid perché sur une solide branche, duquel s'échappent des premiers cris.
Souviens-toi, ce levraut tentant quelques bonds pour atteindre les rares trèfles verts.
Souviens-toi, ces vieux chênes chevelus, courbés par les pluies et le temps.
Souviens-toi, ce rocher silencieux lors du crépuscule flamboyant.
Souviens-toi, ce manteau sombre que revêt la nuit, déposant en douceur son voile sans lueur.

Nouvelle année

Geneva's fireworks

Nouvel an passé sous les feux d'artifices,
Me moquant de ces riches en haut de l'édifice,
Profitant du moment, d'un' poussière d'étoiles,
Dans cette sombre nuit ayant posé son voile.

L'alcool et la fumée, les cris et les chansons,
Une ambiance enchantée, des voix à l'unisson,
De la fête et des rires qui étaient trop enfouis,
Ressortant, jaillissant sous les coups de minuit.

Une ville animée, des passants déjantés,
Envahissants les rues et lieux infréquentés.
Contrastant de l'eau calme et des immeubles froids,

Ou d'endroits évités, Cimetière des Rois.
Mais la fête poursuit, jusqu'au petit matin,
Où la nouvelle année débute son chemin.

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